
La législation du furet
Ah, parlons maintenant de la législation qui concerne nos adorables petits fufus ! Comme pour nos
compagnons canins et félins, l'identification du furet est devenue une étape incontournable depuis
l'ordonnance n°2021-1370 du 20 octobre 2021.
Désormais, tout furet de plus de 7 mois, né après le 1er novembre 2021, doit être identifié soit par une
puce électronique, soit par tatouage. Mais soyons sérieux un instant : le tatouage, en plus de
nécessiter une anesthésie générale (pas le moment de jouer au docteur !), présente l'inconvénient de
s'effacer avec le temps, et comme si ça ne suffisait pas, il n'est même plus reconnu légalement depuis
2011. Pas très à la mode, n'est-ce pas ?
En revanche, la pose d'une puce électronique est aussi indolore que la sieste d'un furet au soleil.

L'identification, c'est bien plus qu'une formalité administrative. C'est la preuve que votre furet est
bel et bien membre à part entière de votre famille ! Imaginez un instant : votre petit aventurier prend
la poudre d'escampette ou se fait kidnapper par de vilains brigands. Grâce à cette identification, vous
avez une chance de le retrouver et de le ramener dans les bras de sa famille aimante. C'est un peu comme
sa carte d'identité, sauf que là, c'est son numéro de micro-pirate !
Et cette obligation, ce n'est pas juste une lubie nationale. Non, non ! C'est bel et bien une exigence
de la législation européenne. Alors, que vous partiez en escapade avec votre furet ou que vous restiez
bien au chaud à la maison, cette petite puce est indispensable.

Mais attendez, ce n'est pas fini ! Depuis le 1er octobre 2022, l'adoption d'un furet est soumise à une
étape supplémentaire : la signature d'un certificat d'engagement, à faire 7 jours avant l'arrivée de
votre petit compagnon. Et ce n'est pas juste pour le plaisir des formalités administratives !
Ce
document, délivré par une personne qualifiée en bien-être animal, atteste de votre engagement envers
votre futur colocataire à poils.
Et parlons reproduction ! Laissez ce domaine aux professionnels, car seuls les éleveurs agréés ou les
associations sont habilités à proposer des furets à l'adoption.
Alors avant de craquer pour ces
petites
boules de bonheur, prenez le temps de bien réfléchir.
Mais ne vous inquiétez pas, je vous en
parlerai
plus en détail dans la section adoption !

Et n'oublions pas : prendre soin d'un furet, c'est un engagement sérieux. Toute négligence ou
maltraitance est non seulement illégale, mais aussi moralement répréhensible. La loi est formelle :
entre 3 et 5 ans de prison et une amende pouvant atteindre les 75 000 €,
autant dire que ça calme
les
ardeurs des plus téméraires.
Ah, et pour voyager avec votre petit carnivore domestique, n'oubliez pas son passeport européen !
Et
histoire de vous prémunir contre les éventuels dégâts causés par ses facéties, une assurance
responsabilité civile est de mise. Car avec un furet, chaque jour est une aventure !